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Dimanche des Rameaux : La prière de l’âne

FR Voici une réflexion de notre prêtre Jean-Pierre pour ce dimanche:


L’Évangile des Rameaux mentionne avec soin l’animal sur lequel Jésus a fait son entrée à Jérusalem. Pas un cheval piaffant et majestueux, mais un petit âne. Les quatre évangiles marquent ainsi, à la suite du prophète Zacharie ( Za 9, 9), que Jésus est un Messie à la fois humble et victorieux. Nous aurons bien besoin de nous en souvenir au moment de la crucifixion.


L’âne n’est qu’une bête de somme, un moyen de transport à la portée du plus grand nombre. Il porte les charges lourdes, il accompagne son maître. On le dit entêté et paresseux, lent et besogneux. Cela peut nous ressembler, non ?


Il a pour particularité d'accompagner l’homme à son pas. Nous savons bien que ce n’est pas si simple que cela !


Abraham a pris un âne pour aller sacrifier son fils unique (Gn 22). Le Fils de David est aussi le fils d’Abraham…

« Voilà toute la prière de l’âne : être disponible, libre pour l’unique Maître, qui a besoin de chacun de nous sans exception et ne craint pas de nous détacher de nos piquets et de nos chaînes pour le servir et pour l’aider. » (Sr Anne Lécu, Prions en Église décembre 2017)


Un jour, le cardinal Roger Etchegaray, un Basque, a composé cette étrange méditation sur l'âne de Jésus lors du Dimanche des Rameaux. Elle m'a touché. La voici :


J’avance comme un âne de Palestine

Oui, j’avance comme l’âne de Jérusalem

dont le Messie, un jour des Rameaux,

fit sa monture royale et pacifique.


Je ne sais pas grand chose,

mais je sais que je porte le Christ sur mon dos !


Je le porte,

mais c’est lui qui me mène !



Je sais qu’il me conduit vers son Royaume

où je me prélasserai sur de verts pâturages.


J’avance à petits pas

par des chemins escarpés,

loin de ces autoroutes de la vie moderne

où on ne reconnaît plus ceux qu’on dépasse.


Quand je bute sur une pierre,

mon maître doit bien en être secoué,

mais il ne me reproche jamais rien.



J’avance en silence.

C’est fou comme on se comprend sans se parler,

lui et moi.


C’est peut-être mieux ainsi,

car ses paroles me semblent souvent bien étranges.


La seule que j’aie comprise, c’est :

« Mon joug est facile à porter

et mon fardeau léger. » (Mt 11,30)

On aurait dit qu’il l’avait dite pour moi tout seul !


Dieu notre Père, donne-nous la force d'accompagner Jésus tout au long de cette Semaine sainte, jusqu'au tombeau ouvert du matin de Pâques ! Amén.


Il nous suggère aussi: Quoi faire en famille ?


Les familles sont invitées à placer une représentation de Jésus (image, statue) bien visiblement aux fenêtres pour marquer l'entrée en Semaine sainte. Ce sera aussi l'occasion de proclamer notre foi sur la place publique.


Vous avez peut-être une image ou autre chose du même genre à placer à la fenêtre. Si non, on vous en propose de tous les goûts sur le site du diocèse de Montréal : https://www.diocesemontreal.org/fr/covid-19 voir l’onglet « semaine sainte »


Passez une bonne journée !

05 avril 2020 Pedro



 

ESP Aquí una reflexión de nuestro Padre Pedro para éste Domingo de Ramos:

El evangelio de hoy menciona con cuidado el animal sobre el cual Jesús hizo su entrada a Jerusalén. No era un caballo brioso y majestuoso, sino un asno pequeño. Los cuatro evangelios señalan, después del profeta Zacarías ( Za 9, 9), que Jesús es un mesías humilde pero al mismo tiempo victorioso. Nosotros tendremos la necesidad de acordarnos de esto en el momento de la crucifixión.


El asno no es sino una bestia de carga, un medio de transporte al alcance de todos. Él lleva las cargas pesadas, él acompaña su dueño. Lo consideramos terco y perezoso, lento y trabajador pero mediocre. Se podría decir que nos parecemos, ¿no?


El tiene de particular que acompaña al hombre a su paso. ¡Sabemos bien que eso no es así de fácil!


Abraham tomó un asno para ir a sacrificar a su hijo único (Gn 22). El Hijo de David es también el hijo de Abraham...

"He aquí la oración del asno: estar disponible, libre para su único Amo, quien necesita de cada uno de nosotros sin excepción alguna y que no teme liberarnos de nuestras ataduras y cadenas para que le sirvamos y le ayudemos." (Sr Anne Lécu, Prions en Église décembre 2017)

Él nos sugiere también: ¿Qué hacer en familia?


Las familias están invitadas a colocar una representación de Jesús (imagen, estatua) en un lugar visible como ventanas o puertas para marcar la entrada en Semana Santa. Ésta será la ocasión de proclamar nuestra fé públicamente.


Quizá usted tenga una imagen o alguna otra cosa que pueda colocar en la ventana o puerta. Sino, usted puede visitar el sitio de Diócesis de Montreal: https://www.diocesemontreal.org/fr/covid-19 voir l’onglet « semaine sainte ». Allí podrá encontrar cosas para todos los gustos.


05 de Abril del 2020 Pedro

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