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Jeudi saint : La prière de la vigne

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Voici une réflexion de notre prêtre Jean-Pierre pour ce Jeudi Saint :


La vigne, et le vin, ont une très longue histoire. Une histoire qui daterait de plus ou moins 5 000 ans av. Jésus-Christ. De l’Iran et de l’Arménie, la vigne cultivée a émigré en Mésopotamie, en Chine et en Inde, autour du bassin méditerranéen et on l’a depuis acclimatée jusqu’en Amérique et en Australie… On ne sera donc pas étonné qu’on la cultivât aussi en Égypte, en Grèce et en Palestine.


Il faut beaucoup de soins pour que le raisin arrive à maturité. La vigne est un arbre fragile. La moindre intempérie peut la détruire et, alors, tout est perdu. L’amour du vigneron pour sa vigne est un amour attentif. Son fruit est destiné à réjouir le cœur de l’homme : le vin est pour la fête ! Mais pour ce faire, il est pressé…



 


Faut-il se surprendre alors que la vigne ait offert de multiples significations, y compris spirituelles, à l’humanité ? Dans la Bible, le peuple de Dieu est souvent symbolisé par une vigne. Dieu en attend de bons fruits. Isaïe rappellera comme il a été déçu : « Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais » (Is 5, 1-2).


Source de joie lorsque le vin est partagé comme à Cana (Jn 2, 1-12), il signifie l’immense générosité de Dieu offerte, à travers son peuple, à la multitude.


La prière de la vigne tient en elle à la fois le cri du sang versé et la jubilation de la fête. Elle est la prière du mystère pascal par excellence. Le maître de la vigne pensait que les vignerons homicides épargneraient son fils (Mt 21, 33-43.45-46). Mais le Christ, en aimant nos vies plus que la sienne, a versé son sang une fois pour toutes. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn 15, 13)


La prière de la vigne qui peut être une prière de larmes et de sang, est emportée par la prière du Fils unique. Lui seul peut transformer le pire en don. Voilà le véritable fruit de la vigne : le Christ ouvre un futur inouï, un avenir de fête à ceux qui n’avaient pas d’avenir. Cet avenir commence aujourd’hui. « Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit » (Jn 15 6).





« Je vous ai choisis, je vous ai établis

pour que vous alliez et viviez de ma vie.

Demeurez en moi, vous porterez du fruit;

je fais de vous mes frères et mes amis.


Consolez mon peuple, je suis son berger.


Donnez-lui la joie dont je vous ai comblés.

Ayez pour vos frères la tendresse du Père,

demeurez près de moi, alors vous vivrez !


Mon Église ressemble au vignoble préféré

où sont invités partout des ouvriers,

préparez le vin de la fraternité,

car le temps des vendanges est arrivé !


Recevez l’Esprit d’abandon et de paix;

soyez mes témoins : pour vous, j’ai tout donné.

Perdez votre vie, livrez-vous sans compter;

vous serez mes disciples, mes bien-aimés. »


(inspiré d’un chant de l’Emmanuel)


 

Quoi faire en famille aujourd’hui ?


Pour vivre une quarantaine saine et sainte, voici des sites qui nous permettent de faire des activités tout en retrouvant le Dieu de tendresse au sein de notre quotidien. Explorez! Il y en a pour tout le monde : enfants, adolescents, jeunes adultes, parents, agents de pastorale et intervenants jeunesse. Allez chercher à https://diocesemontreal.org/fr/semaine-sainte


Ou bien à la maison sur l’Île des Sœurs : les fidèles pourront se joindre en esprit à la célébration du Jeudi Saint qui a lieu à l’église sans public, en plaçant un cierge allumé à leur fenêtre, de 19h30 à 20h30.


Le proverbe dit : « On ne brille qu'en se consumant ». Le Jeudi saint est une fête d'adieu, où les larmes se mêlent à la joie d'être ensemble, même si c'est une dernière fois. « Tu es là présent, livré pour nous, toi le serviteur, tu nous ouvres ton cœur, tu fais ta Demeure en nous, Seigneur ». Merci, Seigneur, pour tout !



09 avril 2020 Pedro



 

ESP

He aquí una reflexión de nuestro Padre Pedro para éste Jueves Santo:


La vid y el vino tienen una historia muy larga. Una historia que dataría de más o menos 5000 años a. de C. (“antes de Jesucristo”). Proveniente de Irán y de Armenia, la viña cultivada emigró hasta Mesopotamia, China e India, alrededor de la cuenca del Mediterráneo. Después se climatizó en América y en Australia… No nos sorprendería que también se cultiváse en Egipto, Grecia y Palestina…


Hay que tener muchos cuidados especiales para que la uva madure. La vid es un árbol frágil. La más pequeña intemperie puede destruirla y, por lo tanto, todo se perdería. El amor del viticultor por su viña es un amor atentivo. Su fruto está destinado a alegrar el corazón del hombre: ¡el vino es para la fiesta! Pero para que sea así, tiene que ser exprimido…


 

¿Uno se tendría que sorprender aun cuando la viña ha ofrecido múltiples interpretaciones, véase espirituales, a la humanidad? En la Biblia, el pueblo de Dios se simboliza frecuentemente por una viña. Dios espera buenos frutos de ésta. Isaías nos recordará cuán grande era su decepción: “Tenía mi amado una viña en una ladera fértil.La había cercado y despedregado y plantado de vides escogidas;había edificado en medio de ella una torre y había hecho también en ella un lagar;y esperaba que diera uvas buenas, pero dio uvas silvestres.” (Is 5, 1-2).


"Una fuente de alegría", es ésta la manera en la que nos referimos al vino compartido en Caná ( Jn 2, 1-12), lo cual se refiere a la generosidad inmensa ofrecida por Dios, a través de su pueblo, a la multitud.


La oración de la viña se sujeta al grito de la sangre derramada y al júbilo de la fiesta. Es la oración del misterio pascual por excelencia. El dueño de la viña pensaba que los viticultores homicidas le perdonarían la vida a su hijo (Mt 21, 33-43.45-46). Pero el Cristo, amando nuestras vidas más que la suya propia, derramó su sangre de una vez por todas. Nadie tiene mayor amor que éste, que uno ponga su vida por sus amigos.” (Jn 15, 13)


La oración de la viña, que puede ser una oración de lágrimas y de sangre, es predominada por la oración del Hijo único. Solamente Él puede transformar lo peor en obsequio. He ahí el verdadero fruto de la vid: el Cristo abre un futuro increíble, un porvenir de fiesta a aquellos que no tenían un porvenir. Ese porvenir comienza hoy. El que en mí no permanece, será echado fuera como pámpano, y se secará; y los recogen, y los echan en el fuego, y arden.” (Jn 15 6)


« Je vous ai choisis, je vous ai établis

pour que vous alliez et viviez de ma vie.

Demeurez en moi, vous porterez du fruit;

je fais de vous mes frères et mes amis.

Consolez mon peuple, je suis son berger.

Donnez-lui la joie dont je vous ai comblés.

Ayez pour vos frères la tendresse du Père,

demeurez près de moi, alors vous vivrez !

Mon Église ressemble au vignoble préféré

où sont invités partout des ouvriers,

préparez le vin de la fraternité,

car le temps des vendanges est arrivé !

Recevez l’Esprit d’abandon et de paix;

soyez mes témoins : pour vous, j’ai tout donné.

Perdez votre vie, livrez-vous sans compter;

vous serez mes disciples, mes bien-aimés. »

(inspiré d’un chant de l’Emmanuel)


 

¿Qué hacer en familia hoy?


Para vivir una cuarentena sana y santa, a continuación van a encontrar sitios web que les permitirán hacer actividades mientras que se reencuentra al Dios de ternura en el seno de nuestro diario vivir. Exploren! Hay actividades para todo el mundo: niños, adolescentes, jóvenes adultos, padres, agentes de la pastoral e intervinientes de juventud. Todo en https://diocesemontreal.org/fr/semaine-sainte


O bien en casa en Île des Soeurs: los feligreses podrán unirse espiritualmente en la celebración del Jueves santo que ocurre en la iglesia sin público, ubicando un cirio prendido en su ventana, de las 19h30 hasta las 20h30.

El proverbio dice: “ Uno no brilla sin quemarse”. El Jueves santo es una fiesta de despedida, donde las lágrimas se mezclan con la alegría de estar juntos, incluso si es por última vez. “ Tú estás ahí presente, te entregaste por nosotros, tú el servidor, tú nos abres tu corazón, tú vives dentro de nosotros, Señor.” ¡Gracias, Señor, por todo!



09 de Abril del 2020 Pedro





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