Le reflet du Ressuscité
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Réflexion du prêtre Jean-Pierre pour Dimanche de la Divine Miséricorde:

« Il était une fois … » un homme qui marchait le long du rivage, un matin de Pâques. Pendant sa marche, il a rencontré un amateur de pêche. Les deux personnes ont parlé de choses et d’autres. Puis, le sujet est tombé sur la fête de Pâques. Le promeneur fut impressionné par la grande foi du pêcheur.
- « Mais comment savez-vous que Jésus est vraiment ressuscité ? », lui demanda-t-il.
Le pêcheur lui a répondu :
- « Quand je suis au large, je ne vois pas le soleil se lever, mais je perçois son reflet sur les maisons du rivage d’en face. »
- « C’est la même chose pour le Christ. Lui-même, je ne l’ai jamais vu. Mais je vois le reflet de sa lumière sur le visage de ceux et celles qui m’entourent, et même dans ma propre vie. »
Il est difficile d’en vouloir à notre « jumeau » Thomas de ne pas croire à la nouvelle que lui annoncent les autres disciples. La résurrection de Jésus est quelque chose de tellement incroyable. Son expérience peut nous instruire.
Tous les disciples sont désorientés. N’avaient-ils pas mis leur espoir en Dieu et accueilli en Jésus cet Envoyé promis par l’Éternel ? Se sont-ils trompés ? Dieu serait-il mis en échec par la cruauté des humains ?
C’est dans leur ébranlement et leur peur que le bouleversement vient. Le Vivant accède librement aux doutes les plus profonds.
Les deux scènes de l’Évangile sont construites sur un certain parallélisme. Elles soulignent l’initiative de Jésus, désigné comme « celui-qui-vient ». Ce point est capital. Son mouvement vers ses amis n’est pas non plus une réponse à la prière ardente de ses disciples.
Le Christ vient. Il se fait reconnaître à travers ce qu’il fait. Quand Jésus dit : « La paix soit avec vous ! », il ne prononce pas un vœu. Il offre son pardon et sa liberté !
Autre élément mis en avant par l’Évangile : la mission, cette mise en mouvement d’hommes figés. Pour les disciples, le terme utilisé est « envoyer » ; pour Thomas, « avancer ». Dans les deux situations, il s’agit de laisser derrière soi des préoccupations du passé pour accueillir la dynamique pascale : l’ouverture au monde et à son avenir. Dieu a pris soin des blessures de son Fils. Aux disciples de prendre soin des blessures du monde. Guérir. Par des liens qui permettent de laisser les échecs relationnels derrière soi. Grâce au Souffle du Christ, l’Esprit.
Ce n’est pas le doute qui empêche la foi, mais l’habitude, la peur ou l’indifférence. Le Ressuscité continue à nous faire « signe » de multiples façons. Puissions-nous reconnaître le reflet de sa lumière de la barque de nos vies !
Je ne mettrai pas mes doigts dans Tes mains, ni ma main dans Ton côté. Je n’ai eu ni vision ni prodige, je suis un humble croyant qui, vingt siècles plus tard, s’accroche à Toi, le Ressuscité. Je suis Marie Madeleine. Je suis Thomas. Je navigue entre la science et la foi, entre doute et exaltation. Cette route m’attire et m’épouvante, chemin étroit entre lumière et itinérance. Fais que jamais je ne m’en écarte et que finalement je vienne à Toi, mon Seigneur et mon Dieu. (prière inspirée d’André Beauchamp)
19 Avril 2020 Pedro
Quelques nouvelles paroissiales
La MANA (Maison d’Accueil des Nouveaux Arrivants) a réussi à distribuer des vivres à diverses familles touchées par le chômage dû à la pandémie.
Si le personnel de la paroisse a été mis à pied temporairement, il peut bénéficier de la prestation d’urgence du gouvernement; d’un autre côté, on tente de répondre aux messages laissés sur la boîte vocale dès que possible.
Les courriers envoyés par le curé rejoignent plus de 150 résidents de l’Île.
Présidant la messe en privé selon l’horaire habituel sur semaine, les intentions de messe ont été mentionnées telles qu’annoncées.
La situation financière de la paroisse est difficile en ce moment : tous ceux et celles qui le peuvent sont invités à envoyer leur contribution régulière pour les mois de mars et d’avril soit par la poste, soit dans la boîte aux lettres de l’église, soit via notre site web: www.paroissesmb.com.
ESP
Reflexión del padre Pedro para éste Domingo de la Divina Misericordia:
" Había una vez..." un hombre que caminaba a lo largo de la ribera en una mañana de Pascuas. Durante su caminata, él encontró a un aficionado a la pesca. Las dos personas hablaron de una cosa y de otra. Y entonces, el tema cayó en la fiesta de Pascuas. El paseador se impresionó por la grande fé del pescador:
- " ¿Pero cómo sabe usted que Jésus resusitó de verdad? " le preguntó.
El pescador le respondió:
- " Cuando estoy en altamar, yo no puedo ver la salida del sol, pero yo percibo su reflejo sobre las casas de la ribera en frente."
- " Es la misma cosa para el Cristo. Él mismo, yo no le he visto jamás. Pero yo veo el reflejo de su luz sobre el rostro de todos aquellos y aquellas que me rodean, incluso en mi propia vida. "
Es dificil reprocharle a nuestro "gemelo" Tomas del hecho que no cree la noticia que le anuncian los otros discípulos. La resurrección de Jesús es algo que es verdaderamente increíble. Su experiencia puede instruirnos.
Todos los discípulos se sienten desorientados. ¿Acaso no habían puesto su espíritu en Dios y acogido en Jesús ese Enviado prometido por el Eterno? ¿Se equivocaron? ¿Habría Dios sido derrotado por la crueldad de los humanos?
Es dentro de su desconcierto y su miedo que el cambio viene. El Vivo accede libremente a las dudas las más profundas.
Las dos escenas del Evangelio se construyeron sobre un cierto paralelismo. Ellas subrayan la iniciativa de Jesús, señalado como "el que viene". Éste punto es capital. Su movimento hacia sus amigos no es tampoco una respuesta a la oración ardiente de sus discípulos.
El Cristo viene. Él se hace reconocer a través de lo que hace. Cuando Jesús dice: " ¡La paz sea con ustedes!", él no pronuncia un deseo. ¡Él ofrece su perdón y su libertad!
Otro elemento puesto en énfasis en el Evangelio: la misión, esa puesta en movimiento de hombres fijos. Para los discípulos, el término utilizado es "enviar"; para Tomas, "avanzar". En las dos situaciones, se trata de dejar atrás las preocupaciones del pasado para acoger la dinámica pascual: la abertura al mundo y a su futuro. Dios cuidó de las heridas de su Hijo. Ahora es el turno de los discípulos de cuidar de las heridas del mundo. Curar. A través de vínculos que permiten dejar los fracasos relacionales atrás. Gracias al Soplo de Cristo, el Espíritu.
Pero no es la duda la que obstaculiza la fé, sino más bien la habitud, el miedo o la indiferencia. El Resucitado continúa a " hacer señas" de muchas maneras. ¡Que podamos reconocer el reflejo de su luz desde la barca de nuestras vidas!
Je ne mettrai pas mes doigts dans Tes mains,
ni ma main dans Ton côté.
Je n’ai eu ni vision ni prodige,
je suis un humble croyant qui,
vingt siècles plus tard,
s’accroche à Toi, le Ressuscité.
Je suis Marie Madeleine.
Je suis Thomas.
Je navigue entre la science et la foi,
entre doute et exaltation.
Cette route m’attire et m’épouvante,
chemin étroit entre lumière et itinérance.
Fais que jamais je ne m’en écarte
et que finalement je vienne à Toi,
mon Seigneur et mon Dieu.
(prière inspirée d’André Beauchamp)
Algunas noticias parroquiales
La MANA (Maison d'Accueil de Nouveaux Arrivants) ha logrado distribuir víveres a diversas familias afectadas por el desempleo debido a la pandemia.
Si el personal de la parroquia ha sido despedido temporalmente, ellos pueden beneficiarse de la ayuda de emergencia del gobierno; de otra parte, estamos respondiendo en lo posible los mensajes dejados en el buzón.
Los correos enviados por el párroco han llegado a más de 150 residentes de la isla.
En las misas precididas en privado en el horario habitual de la semana, las intenciones de la misa han sido mencionadas según han sido anunciadas.
La situación financiera de la parroquia es difícil en éste momento: todos aquellos que puedan son invitados a enviar su contribución regular para el mes de Marzo y Abril, ya sea por la Poste, en el buzón de cartas de la iglesia o en nuestro sitio web www.paroissesmb.com.